

Hyundai i10
N Line

Essence
1.0 T-GDi 100

Lumen Gray
Un daily attrayant

Se plaçant dans le segment des citadines, l'utilisation principale de cette i10, même dans sa finition sportive "N Line", sera évidemment les trajets pendulaires (domicile-travail/domicile-lieu d'études). Avec sa consommation assez faible (5L/100km sur voies rapides et autour de 5,8L/100km en consommation mixte - conduite soutenue avec réflexes d'écoconduite), elle n'est clairement pas un fardeau dans les finances et ses dimensions réduites lui permettent de se garer à peu près partout sans souci.
Le limiteur de vitesse est un plus pour ne pas avoir à penser à respecter les limitations, il suffira de le régler à chaque changement de limitation ou de le laisser à 53 (le compteur étant légèrement au-dessus de la vitesse réelle) et de maintenir soi-même les 33km/h dans les zones le requérant, et la caméra de recul bien utile pour utiliser chaque centimètre disponible pour les créneaux en ville. Android Auto (ou Apple Carplay - non essayé) vous permettra d'écouter vos playlists favorites sur l'application de votre choix (si la radio numérique ne vous convient pas) tout en gardant un oeil sur la navigation et ses alertes, grâce au scindement de l'écran.
Néanmoins, les aides à la conduite de norme GSR2 étant ce qu'elles sont, à savoir des contraintes absurdes voire des dangers dans le cas du freinage automatique d'urgence ou de l'aide au maintien de voie, la première pouvant se montrer trop sensible peu importe le véhicule et déclencher un freinage brusque dit "fantôme", sans obstacle sur la route, et la deuxième détectant parfois des lignes blanches là où il n'y en a pas (ou ne sachant pas différencier lignes blanches et lignes jaunes), à chaque démarrage il faudra passer par une checklist digne d'un avion de loisir : désactiver la lecture des panneaux dans un premier menu puis dans un second, l'avertisseur de franchissement de ligne et le fameux freinage automatique d'urgence. En effet, la lecture des panneaux offerte par le système embarqué est encore trop approximative, ne prenant pas en compte les panneaux d'entrée ou de sortie d'agglomération (contrairement à d'autres systèmes, cela est donc bel et bien possible et sera sûrement rajouté via une mise à jour lors des révisions chez le constructeur) et ne distinguant pas toujours les chiffres correctement ou prenant en compte des panneaux qui ne s'appliquent pas à la voie sur laquelle l'on circule. Par ailleurs, certains panneaux peuvent être cachés soit par des feuillages soit par d'autres véhicules, rendant la lecture impossible et le dernier panneau lu dictera l'allure jusqu'au prochain panneau lisible par la caméra derrière le pare-brise.
En parlant d'allure, le look de cette N Line phase 2 a su concilié agressivité et chaleur, grâce à une forme globale assez rondouillarde, très accueillante, mais des lignes sculptés bien visibles sur les coloris métallisées comme le Lumen Gray que j'ai choisi, ajoutant à la sportivité, fil rouge de la gamme "N" de la marque coréenne. Les jantes de 16 pouces appuient encore cet aspect tranchant grâce à un bi-ton entre le fond noir et la surface diamantée et donne un cachet supplémentaire que celles de la phase 1, plus en rondeur, n'avaient pas à mes yeux. Autre changement par rapport à la première version de cette finition, les feux arrières retravaillés avec une sublime signature lumineuse, révélant l'initiale du constructeur juste en-dessous des clignotants, qui assurent la continuité de la ligne de style présente sur le coffre. Les feux stop renforcent le côté chaleureux de l'i10 en ressemblant à des pommettes rougissantes et le pare-chocs donne une prestance à l'arrière grâce aux feux de brouillard et de recul qui entourent l'incrustation de la plaque qui elle-même vient comme encapsuler un diffuseur factice peint en noir et bordé de rouge.
Une routière agréable

Si l'i10 se veut agréable au quotidien, elle se défend tout aussi bien sur de longs trajets! Les sièges en tissus, agrémentés de rappels rouges et de logos "N", sont très confortables, l'assise n'est pas trop ferme et le dossier maintien confortablement et lombaires, en plus d'adopter une très subtile forme de baquet. Malgré les surpiqûres, le volant reste agréable au toucher et la direction assistée rend la voiture très légère à la conduite extra-urbaine. Les commandes qui y sont incrustées permettent de régler l'infotainment et les aides à la conduite sans quitter la route des yeux et tombent parfaitement sous la main. Pour avoir essayé quelques autres véhicules disposant de régulateur/limiteur et autres aides, la prise en main est rapide et sans distractions. En utilisant Android Auto ou Apple Carplay, un bouton déclenche l'assistant vocal sans faute, là où la détection vocale peut faillir, et vous octroie ainsi une gestion des applications quasiment sans lâcher le volant ; Quasiment puisque certaines commandes de navigation, comme l'ajout d'un arrêt en cours de trajet ou la recherche d'une destination si l'adresse n'est pas exacte ou s'il y a plusieurs résultat, nécessiteront d'intéragir avec l'écran, mais les boutons y sont assez gros et sont assez proches du volant pour que ce ne soit que l'histoire d'une seconde, même s'il est toujours recommandé d'utiliser l'écran uniquement à l'arrêt.
Les VentusPrime 3 de chez Hankook constituent la monte d'origine et est largement suffisante pour une utilisation classique dans un secteur sans risque de neige ou verglas, mais étant très attachée à Michelin, les CrossClimate 2 étaient une évidence pour une bonne polyvalence sans compromis en été comme en hiver, donnant un très bon ressenti au volant sans que les aspérités de la route ne paraissent au travers des sièges. Cela étant dit, n'ayant pas la conduite d'une professeure des écoles et empruntant occasionnellement des routes tortueuse pour aller au travail, j'ai choisi d'opter pour des Pilot Sport 3 en été afin d'obtenir le plein potentiel routier de mon i10 et de pouvoir me faire plaisir sans concessions.
Sur autoroute, tranquillité assurée pour votre pied droit grâce au régulateur qui maintien parfaitement la vitesse même en montée, mais en faible descente, mieux vaut le mettre en pause car il semble garder un léger filet de gaz nonobstant l'inertie. L'accélération, lorsque vous augmentez la vitesse du régulateur, se fait en douceur mais assez rapidement pour ne pas avoir à recourir à la pédale d'accélérateur. En outre, l'assistant au maintien de voie aide à rester bien centré dans sa voie et soulage les bras sur les longues portions d'autoroute, mais seulement dans de bonnes conditions : en cas de fortes pluies ou de marquage effacé ou mal effacé dans le cas de ceux temporaires, le système peut se désactiver ou effectuer des mouvements inadéquats. J'en ai fait l'expérience sur une phase 1 allemande de location, sur des routes départementales pourtant rectilignes, les marquages étant assez anciens, la direction déviait de la trajectoire, ce qui a sûrement poussé Hyundai a enlever le maintien de voie des aides actives au démarrage sur la phase 2, l'avertisseur de franchissement de ligne étant privilégié pour ce genre de situations afin d'alerter lae conducteurice qui prendra la décision finale.
En terme d'habitabilité et de praticité, on dispose de 4 vraies places, 5 selon l'homologation mais la 5ème est trop petite pour qu'un adulte soit à l'aise au milieu de la banquette arrière. Ce n'est de toute façon pas la vocation de cette citadine dont la cible, jeune et sans enfants, partira plutôt en vacances banquette rabattue afin de laisser un grand espace pour des bagages. J'ai moi-même pu y transporter tout le nécessaire de bord (kit de secours, bidons d'huile, de liquide de refroidissement et de frein, câbles de démarrage et lampe torche) ainsi qu'une valise de taille moyenne, un sac à dos et 4 roues complètes, le tout sans que mon rétroviseur intérieur soit obstrué et en laissant la place passager avant libre de tout bagage. Attention cependant, les capteurs de présence sur la banquette arrière, lorsqu'elle n'est pas rabattue, ont parfois tendance, après que l'un des sièges ait été utilisé, à détecter faussement une personne assise sur le siège opposé, mais il suffit d'attacher la ceinture de celui-ci durant le trajet puis, une fois le contact coupé, de la détacher pour que les capteurs se tarent.
Dernier point, et non des moindres, l'éclairage automatique est parfois assez lent à se mettre en route dans les tunnels courts mais semble éteindre les feux au même moment que les véhicules d'autres constructeurs. Je vous conseillerai toutefois de désactiver les feux de route automatiques, qui complexifient leur usage car il faut pousser deux fois le commodo pour forcer leur allumage lorsque le capteur détecte, par exemple, un feu rouge au loin, et pour éteindre les feux lorsqu'ils restent allumés malgré la présence d'un véhicule devant vous, il faut tirer la manette lorsque les feux de route sont allumés de force (donc pousser puis tirer le commodo). Il est beaucoup plus pratique de le faire manuellement en poussant le commodo une fois pour les allumer et en tirant une fois pour les éteindre. Quant aux feux anti-brouillard, l'éclairage qu'ils procurent est très efficace, surtout en pleine nuit sans aucun éclairage extérieur, vous laissant donc de poursuivre votre route en toute sérénité même dans les pires conditions.
Une sportive amusante

N'en déplaise aux "passionnés" d'automobile qui ne voient que les chiffres sur les caractéristiques techniques, cette i10 N Line, dotée du moteur essence T-GDI atteignant à peine le litre de cylindrée pour 100 chevaux et 170 Newton-mètres de couple, est quand même capable de faire oublier une semaine morose par les sensations fortes d'un week-end sur des routes sinueuses! L'accélération est franche grâce au turbo et le châssis est vraiment sain, elle engage les virages sans aucune hésitation, la direction est précise et les freins bien présents. Pas besoin de briser les limitations de vitesse pour que l'adrénaline commence à monter, seulement quelques épingles et cette petite citadine sur des routes de campagne ou de montagne devient un vrai kart, vous faisant vous sentir au ras du sol. Le volant et le siège transmettent toutes les informations dont on a besoin et le débattement court du levier de vitesse rend le tout encore plus engageant!
Comme expliqué plus haut, si vous souhaitez pousser cette petite hot hatch, les VentusPrime montées à la livraison ne pourront vous contenter. Le châssis et les suspensions auront besoin d'un peu d'aide pour vraiment montrer toute l'étendue de leurs capacités. Cette aide s'appelle Pilot Sport, les pneus été axés sur la sportivité de chez Michelin, et je peux vous affirmer que sous la pluie comme sur le sec, l'i10 semble vraiment avoir été conçue pour ces pneus! Le grip semble presque infini (attention tout de même aux excès de confiance) et lorsque vous pensez avoir atteint la limite, vous n'y êtes toujours pas! L'avant se place parfaitement et l'arrière suit avec aisance, permettant une conduite dynamique que l'on soit novice ou confirmé dans le pilotage. Évidemment, sur route ouverte, couper les virages pour prendre la corde est dangereux, mais de par sa légèreté (seulement 1,1 tonne sur la balance) et l'agilité dont j'ai déjà les louanges juste avant, on peut très bien s'amuser avec les 2,5 mètres de notre voie et les sensations n'en sont que décuplés! La conduite est comme sur des rails si l'on sait bien s'y prendre, et c'est tout ce qu'on demande à la lignée des "petits karts" comme l'étaient les Toyota Yaris TS et Twingo RS avant elle.
Afin que les badauds puissent aussi profiter de cette hargne qui habitent cette auto, les designers de chez Hyundai ont jugé nécessaire de rappeler sur toutes ses faces qu'il s'agit bien de la plus haute finition disponible sur le modèle : que ce soit sur la calandre massive, les pare-chocs avant et arrière ou même sur l'insigne "i10" apposé sur le pilier C de chaque côté, le rouge, synonyme de vitesse, est omniprésent comme chez ses grandes sœurs i20N et i30N et ses cousines germaines Kona N et Veloster N. À l'avant, les arrêtes du capot viennent renforcer son regard prédateur, la calandre prend une place conséquente et intègre les "moustaches" que sont les feux diurnes très réussis, même s'il aurait été intéressant de combiner cela avec des clignotants à défilement, ainsi qu'un maillage sous forme de triangles, dont trois ont leur aire peinte en rouge, comme une sorte de griffure animale. Le choix de ces triangles qui sont plutôt des flèches, n'est certainement pas un hasard puisqu'elles peuvent faire référence aux vecteurs, la modélisation graphique d'une vitesse ou une accélération! (Sa grande sœur l'i20N avait d'ailleurs reçu une calandre parée de drapeaux à damiers, clin d'œil à la course automobile.) Cette énorme calandre n'est pas là que pour la figuration puisque deux larges entrées d'air viennent aident au refroidissement du moteur, tout comme les entrées d'air, plus discrètes malgré de grandes grilles décoratives en nid d'abeille autour des feux anti-brouillard, de chaque côté du pare-chocs avant servent au refroidissement des disques de frein. Une fine ligne rouge vient souligner le tout et créer une cassure sur le bas du bouclier avant. De profil, cette citadine ne paie pas de mine, seuls le badge N Line, la dénomination du modèle peinte en rouge juste derrière la vitre latérale et les jantes de 16 pouces et leurs caches-moyeux siglés "N" la trahissent. Un détail tout de même (présent aussi sur les autres finitions) : des arches viennent casser la rondeur des hanches de la voiture, un peu comme sur la Peugeot 208, sauf qu'ici, pas d'affreux bourrelet pour créer l'illusion d'un passage de roue immense (et ridicule). L'arrière est similaire à celui des i10 Intuitive et Creative, si ce n'est pour les feux à LED et un élément très important : l'échappement double sorties! Découpant une bonne partie du pseudo-diffuseur retravaillé pour son intégration, il s'agit vraiment de l'échappement et pas de sorties factices comme certaines marques haut de gammes peuvent le faire. De là sort la sonorité mélodieuse du 3 cylindres, qui est toutefois bien étouffée par les silencieux et le catalyseur ainsi que le limiteur de régime à l'arrêt, bridant l'amplitude du moteur à 5000trs/min.
Dans l'habitacle, au cas où vous n'ayiez pas compris que vous étiez dans une voiture sportive (à ne pas confondre avec une voiture de sport), tout est pensé comme une piqûre de rappel à l'AD-N de Hyundai : le volant en similicuir surpiqué de rouge, comme le soufflet du levier de vitesse, avec le logo "N" dans la branche inférieure, le pommeau de vitesse, sphérique pour une bonne prise en main, en similicuir perforé doté d'un rappel rouge en métal et, encore une fois, du logo "N" sur le couvre-pommeau, les sièges avant scindés par une bande rouge surmontée d'un nouveau logo "N" et enfin, les tapis spécifiques "N Line", fournis par le concessionnaire.
Une pistarde accessible

Savez-vous ce que signifie le "N" de la gamme sportive de Hyundai? Tout simplement : Nürburgring, le mythique circuit allemand aussi connu sous le nom d'Enfer Vert! Alors une question qu'on est en droit de se poser concernant cette i10 "Nürburgring Line" : est-ce qu'elle est pertinente sur circuit? Il est vrai que son châssis est très bon, qu'elle freine très bien et qu'avec les bons pneus, elle tient bien l'asphalte, mais de là à être amusante et efficace sur piste? Eh bien oui! J'ai été deux fois sur la boucle nord (Nordschleife) du Nürburgring pour un total de six tours, deux fois sur le circuit belge de Spa-Francorchamps et une fois sur le circuit du karting du Bugey et voilà ce que j'en retire : pour 20000€, c'est un très bon moyen abordable de se lancer et d'apprendre le pilotage sur piste!
Ma première fois sur circuit, c'était le Nürburgring. À peine 3 mois après l'avoir reçue, Izzy (le nom donné à ma voiture) a fait ses premiers tours de roues sur ce mythique tracé de 20 kilomètres. Chaussée de pneus Pilot Sport 3 tout neufs, le premier tour était forcément un peu hésitant mais le second a vraiment été un déclencheur : cette voiture a le sport automobile dans le sang! Cependant, 2 tours ce n'est pas assez pour se rendre compte de ce qu'elle vaut vraiment alors dès le lendemain, direction la Belgique et son circuit de F1. C'est là j'ai pu me rendre compte des défauts mais surtout des qualités de cette prouesse d'ingénierie. Dans les défauts, une perte de l'avant au freinage, mais qui n'empêche pas de freiner tard et de bien prendre les virages, et... C'est à peu près tout? L'accélération ne se compare pas à des Skyline GT-R mais c'est bien normal au vu du peu de puissance, sinon on retrouve toutes les qualités vantés concernant son côté sportif mais de manière plus présente puisque l'on n'est pas limité par le code de la route : elle va bien chercher les cordes, la direction est très précise et permet de négocier au mieux les virages complexes comme le Raidillon et elle tient parfaitement dans les virages rapides, tellement bien que prendre la courbe Paul Frère à fond ce n'est même pas la limite du grip des pneus.
J'ai ensuite pu prendre part à une journée piste sur un circuit de karting en extérieur près d'Ambérieu-en-Bugey. Plus petit circuit, moins de lignes droites, quoi de mieux pour un kart carrossé comme l'i10? Si vous voulez vraiment vous amuser avec cette voiture, c'est ça qu'il faut! Sur ce genre de circuits, vous allez vraiment améliorer votre technique en apprenant les moindres petites excentricités de votre voiture : comment freine-t-elle en ligne droite? en appui? Comment bien réaccélérer pour que la puissance passe bien au sol (très important en traction puisque l'avant se déleste à l'accélération donc les roues avant perdent légèrement en adhérence), etc...
Avec toutes ces nouvelles informations et un nouveau set de pneus semi-slicks Yokohama (qui équipait les voitures du championnat World Touring Car Racing - WTCR - auquel Hyundai a participé avec des i30N) Advan A052 montés sur des jantes JR-Wheels JR29 ET40 (le déport des jantes d'origine est de 48 donc les roues ressortent en ET40), je suis retournée l'année suivante sur les deux premiers circuits. Sur le Nürburgring déjà, en quatre tours, j'ai pu constaté le bien meilleur grip procuré par cette nouvelle monte, ainsi que la façon dont la voiture est plus stable grâce au déport plus important. Certains virages, que j'appréhendais la première année, se passaient avec plus de vitesse voire sans freiner ou même pied au plancher (Hohe Acht pour les connaisseurs)! Mais la Nordschleife étant très exigeante, surtout en voiture "lente" à cause des nombreuses voitures rapides qu'il faut laisser passer, on se sent plutôt comme dans une course qu'une séance de qualifications, donc il est difficile de tirer le meilleur de son véhicule. C'est bien à Spa-Francorchamps que toute la différence s'est ressentie : déjà, le problème de perte de l'avant a été bien moindre, certainement grâce à l'adhérence supplémentaire de la gomme semi-slick, mais surtout, dans les virages rapides, elle agrippait tellement bien l'asphalte qu'il y a eu plus d'une fois où j'ai eu peur de déjanter (peur non fondée puisqu'au final, le flanc n'a jamais été ne serait-ce que frôler le goudron)! C'est dire la différence d'adhérence procurée par les A052 mais surtout, ils permettent de voir le plein potentiel de la i10 N Line et de se rapprocher le plus des limites liées aux suspensions et au châssis plus que les pneus! Mes freinages ont été tellement retardés que j'ai manqué de percuter une S2000 qui avait freiné bien avant moi et mes passages en courbe pouvaient rivaliser avec certaines voitures bien plus puissantes mais aussi plus anciennes. Le passage de Paul Frère que je passais déjà à fond, mais à la limite du pneu l'an passé, n'était plus qu'une formalité et le Graal fut enfin atteint : le passage du Raidillon pied au plancher! Eh oui, avec tous ces ingrédients réunis et soigneusement préparés par Hyundai, le "mur des Ardennes", redouté par tant de pilotes, peut se prendre à fond, avec une vitesse d'entrée de 160km/h et une sortie à 140km/h (et le tout sans sortir des limites de piste!). Toutefois, faites attention aux vibreurs car même avec des semi-slicks et même sur les vibreurs les moins vibrant, il n'est pas impossible que la roue arrière extérieure perde de l'adhérence et que l'arrière se mette à glisser... Mais vous avez une traction, alors on garde les gaz et on attend que le grip revienne!
En résumé, sur piste, c'est vraiment une voiture très marrante, très joueuse, mais aussi très sérieuse quand on le lui demande. Elle ne consomme pas beaucoup de plaquettes de frein, étant donné la masse assez restreinte, ne consomme quasiment pas d'huile (pour le moment), ne chauffe pas trop même à bloc et les pneus? Tout dépend du circuit, un petit circuit de karting ne sera pas très demandant mais un circuit de F1 va réduire la durée de vie de votre pneu de moitié voire plus!
💬 Commentaires
De François de Delais.fr
Le : 24/04/2024
Laisser un commentaire
De : Vous
Seuls les participants au suivi des délais peuvent déposer un commentaire.
Pour disposer d'un espace personnel, il faut participer au suivi en ajoutant les informations de votre propre commande. Vous participez déjà mais vous avez perdu votre lien personnel ? Vous pouvez le récupérer sur cette page
Délai de livraison initial de 5 mois
Izzy avait opté pour la Hyundai i10 en date du 14 septembre 2023. Lors de son achat, une date de livraison initialement prévue pour le 29 janvier 2024 lui avait été communiquée, soit un délai de cinq mois.
Une livraison décalée de 2 mois
Dans le cas de Izzy, sa i10 a été livrée avec un léger retard de deux mois, le 24 avril 2024. Ce dépassement de délai est resté dans un cadre raisonnable malgré tout. Hyundai a tout de même bien géré.
En résumé, Izzy a attendu 7 mois
Izzy avait commandé sa Hyundai i10 en France le 14/09/2023. Au moment de sa commande, la date de livraison initialement annoncée était le 29/01/2024, soit un délai de livraison initial de 5 mois. Finalement, Izzy a pris possession de son véhicule le 24/04/2024, soit finalement un délai d'attente de 7 mois.
Consultez les autres livraisons de Hyundai i10
le 08/12/2023
le 09/04/2025